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La Rochelle - Charente-Maritime

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Photo  de © Hervé Di Rosa - Exposition La Rochelle été 2012 [ expositions ] La Rochelle art contemporain : expo Hervé Di Rosa, grand format - derniers jours samedi 18 et dimanche 19 août 2012

Touristes ou Rochelais de retour de vacances, si vous n'avez pas encore pris le temps de visiter l'exposition-événement de l'été 2012 : "Hervé Di Rosa, grand format", une escale s'impose à La Rochelle ce week-end. Après le dimanche 19 août 2012, il sera trop tard ! Dans la grande halle de l'Espace Encan, c'est la première fois que Di Rosa expose la quasi-intégralité de ses oeuvres de très grand format. L'amateur comme le curieux découvriront également ses nouvelles bâches monumentales. La première série "Di Rosaïcônes", présentée à la Fiac, Foire internationale d'Art contemporain à Paris en 1993. Les appliqués du Bénin. Les laques du Vietnam incrustés de nacre... Le visiteur (re)découvrira les étapes du tour du monde réalisé par Di Rosa qui a travaillé, dans chaque pays, avec des ateliers et artisans reconnus pour la maîtrise de leurs techniques. Plus surprenante, l'étonnante fresque en noir en blanc sur papier kraft marouflé baptisée "la vie des pauvres" ouvre le parcours d'exposition comme si l'on entrait dans les ruelles sombres de la misère. Cette oeuvre majeur réalisée au début des années 90 donne à voir une facette moins connue du travail d'Hervé Di Rosa. Fer de lance du mouvement de la "Figuration libre" en France, ses images les plus célèbres, hautes en couleurs, font souvent appel au vocabulaire graphique de la BD. Le caractère ludique de l'exposition ainsi que le vaste espace de l'Encan se prêtent aussi très bien aux visites avec des enfants.

© Hervé Di Rosa - Exposition La Rochelle été 2012

Estivales, festivals, expositions...
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"Hervé di Rosa, grand format" à La Rochelle : derniers jours !
Dernier week-enk, samedi 18 et dimanche 19 août 2012 pour visiter l'exposition, de 10h à 20h sans interruption, dans la grande halle de l'Espace Encan, quai Louis Prunier à La Rochelle à deux pas de l'Aquarium. Billetterie : 5 euros, réduit 4 euros et gratuit pour les moins de 12 ans.

"La vie des pauvres" : une transition étonnante entre l'exposition de Di Rosa et celle de Ernest Pignon Ernest à La Rochelle.
Celles et ceux qui suivent le fil des grandes expositions d'été organisées à l'Espace Encan de La Rochelle, en général tous les deux ans auront sûrement une approche très charnelle de la "transition" que représente la fresque monumentale en noir et blanc qui ouvre l'exposition Di Rosa. Cette "vie des pauvres", présentée de part et d'autre, comme si le visiteur passait dans une ruelle sombre fait écho à l'univers, également en noir et blanc de la rétrospective "Ernest Pignon Ernest" en 2010.

Inspirée par l'atmosphère des rues de Sofia où l'artiste s'était rendu pour son travail sur les icônes un an et demi après la chute du mur de Berlin, cette fresque "misérabiliste" joue avec les références. Elle fait des clins d'oeil à l'univers graphique des dessinateurs de bandes dessinées américains Milton Caniff et Chester Gould aussi bien qu'aux personnages anguleux de la période noire, après-guerre, de Bernard Buffet.
Les pauvres, les délinquants, les prostituées... Rien ne manque à cette imagerie narrative qui reflète, au-delà d'une réalité, la représentation caricaturale que se fait la bourgeoise de la misère.
Sur papier kraft marouflé sur des panneaux de bois, en noir et bistre plus qu'en noir et blanc, l'oeuvre s'étend, comme une palissade sur une quarantaine de mètres de long et 1,90m de haut.

Le tour du monde de Di Rosa
Après le passage dans la "ruelle" sombre de "La vie des pauvres", la lumière revient. L'oeil respire grâce à la double perspective du volume de la grande halle, hauteur sous plafond et profondeur de champ.

Les premiers grands formats apparaissent entre les espaces, plus mesurés, dédiés au panorama du tour du monde, toujours en mouvement, entrepris par Hervé Di Rose dès 1993. L'exposition de la Rochelle réunit en un même lieu un "diaporama" des ces escales artistiques en présentant quelques exemplaires de chaque série qui généralement compte chacune de très nombreuses pièces.

"Mon métier est de faire des images", résume l'artiste après s'être plié avec une simplicité et sincérité au traditionnel "tour d'exposition" sollicité par la rédaction. Sans dilution verbale, avec une économie de mots, il rythme la visite avec précision, expliquant chaque technique, la répartition des rôles, son implication et celle des artisans.
Les images parlent d'elles-même reflétant une oeuvre prolixe et plurielle qui s'est forgée grâce à un imaginaire glouton qu'il a su nourrir en allant à la rencontre de l'autre.
La profusion, la diversité des techniques, des matières, des couleurs, des textures n'altèrent en rien sa singularité. Même si elle en perpétuel mouvement, sa signature graphique trace cette ligne, limpide, qui signe une oeuvre et lui donne toute sa place, au-delà des genres et des étiquettes dans la frise chronologique de l'histoire de l'art.
Les historiens retiendront sûrement cette capacité de Di Rosa à réaliser une fusion entre son univers artistique et les techniques qu'il a explorées, parfois ancestrales, sans jamais se substituer aux artisans des ateliers réputés pour leur savoir-faire avec lesquels il a travaillés.

Ce sont les "Di Rosaïcônes" réalisées en Bulgarie et présentées la Fiac, Foire internationale d'art contemporain sur le stand de la galerie Louis Carré en 1993 qui composent la première série de ce travail à la rencontre des techniques artistiques du monde.
Au Ghana, il travaillera avec un atelier spécialisé dans la technique de l'enseigne publicitaire sur panneaux peints. Au Bénin, il s'intéresse aux appliqués de tissus cousus sur toile avec des artisans réputés, descendants des tisserands royaux d'Abomey. En Éthiopie, il peint sur les traditionnelles peaux de zébu tendues sur des cadres de bois.
Pour son travail sur les laques incrustées de nacre et coquilles d'oeuf, il a séjourné au Vietnam à plusieurs reprises et son travail avec un atelier d'une dizaine de personnes s'est étalé sur quatre ans.
En Afrique du Sud, il adapte ses dessins pour à la vannerie en câbles de téléphones des artisans zoulous. Au Mexique où il résidera un temps, il est inspiré par les ex-voto ; à Haïti par le clinquant chatoyant des drapeaux en sequins brodés.

Des paysages : la sobriété, hors-temps, de l'espace urbain des rues de Miami répond à celle des toiles réalisées à Paris. Les couleurs du désert habite les aquarelles sur toile peintes en Israël, 17e étape de son tour du monde où Hervé Di Rosa se rend régulièrement depuis quelques années, quinze jours par an. Très différentes, inattendues, ces séries peuvent surprendre celles et ceux qui ont surtout en tête les "René" de Di Rosa. Façon BD, avec sa grande bouche et son oeil unique, la création de ce personnage-culte de son imagerie, décliné comme une famille est antérieure à celle des célèbres Simpson.

Les (très) grand formats
C'est la première fois que tous les grands formats de Di Rosa, à l'exception de trois oeuvres, sont réunis au sein d'une exposition. Si l'on peut s'en étonner, deux contraintes avaient empêché jusque-là cette "monumentale rétrospective". D'une part, trouver un lieu adéquat permettant à la fois de disposer de la hauteur sous plafond et du recul nécessaires pour apprécier les oeuvres. Par ailleurs, contacter les espaces d'exposition et surtout les collectionneurs.

L'idée de l'art à l'Encan faisait déjà partie du projet de réhabilitation et de transformation en centre de congrès de l'ancien marché aux poissons du port de pêche de La Rochelle, précise Nathalie Durand-Deshayes. Pour la directrice de La Rochelle Événement dont les équipes accompagnent toute l'année les entreprises et les institutionnels dans la réalisation leurs projets événementiel, l'été est une période au cours de laquelle l'Encan peut s'ouvrir, en direct, au grand public. Une façon aussi de s'inscrire dans l'offre touristique et culturelle de la ville et de participer à son rayonnement. "De plus, nous disposons d'un espace monumental exceptionnel. Cela nous permet de relever le challenge : imaginer et monter des expositions d'envergure nationale et internationale sans reproduire ce qui s'est déjà fait ailleurs.

À l'exception de celle de 2006 sur la figure de "Don Quichotte", le dénominateur commun des grandes expositions de l'Espace Encan à la Rochelle est la rencontre, lors de la première consacrée à "Richard Texier" en 2004 entre Nathalie Nathalie Durand-Deshayes et Henri Jobbé-Duval.
Ce spécialiste reconnu de l'art contemporain a travaillé dès 1973 aux côtés de Danièle Talamoni sur la première édition de la Fiac, dont il est l'un des membres fondateurs qu'ils installeront en 1994 dans la gare désaffectée de la Bastille à Paris. Son nom est aussi associé au salon Art Paris dont il a a été le commissaire général.
"L'idée d'exposer Di Rosa était séduisante, explique la directrice de La Rochelle Événements, par contre de nombreuses expositions lui ont déjà été consacrées. L'Encan a permis de réunir ses grands formats."

Nouvelles oeuvres numériques XXL : 7 mètres de large sur 5 de haut pour la bâche de l'exposition, reprise pour les affiches et qui représente le port de La Rochelle animé par des pirates sortis d'une bulle de BD et costumés pour le carnaval de Venise.
Pour ces quelques tirages numériques d'une envergure impressionnante, présentés pour la première fois à La Rochelle, Hervé Di Rosa a utilisé un nouveau format numérique. Avant, l'image matricielle, faite de points ne permettait pas de l'agrandir à l'envi, elle était cantonnée pour son impression sans dégradation, à la taille réelle de ses points, lors de sa création. En passant au vectoriel, le format de la reproduction de l'image qui n'est plus dépendant de la pixellisation peut enfin se libérer.

Édition limitée
Ne passez pas non plus à côté de l'édition de l'exposition. Ce n'est pas un catalogue de l'exposition mais un tirage limité, diffusé en avant-première de sa sortie officielle à la rentrée 2012 de l'ouvrage "Dirosagraphic" avec une couverture qui reproduit la bâche "La Rochelle" réalisée pour l'exposition et reprise sur l'affiche.
Co-édité par Fage et Angel Art Servanin avec des textes signés Jean Seisser, c'est le premier catalogue raisonné de la riche production d'estampes de l'artiste qui a utilisé toute la palette des techniques de reproduction et d'impression pour s'exprimer : linogravure, sérigraphie, lithographie, xylogravure, chalcogravure, carborundum, offset, image numérique.





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