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La Rochelle - Charente-Maritime

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Photo  de © photo : ubacto.com - Ségolène Royal - Législatives 2012 La Rochelle - Ré [ élections 2012 ] La Rochelle - Ré : Ségolène Royal brigue la succession de Maxime Bono et la présidence de l'Assemblée Nationale

La première circonscription législative de La Rochelle - île de Ré est très disputée avec 14 candidats en lice sur les 55 du département. À gauche, un duel oppose Ségolène Royal, carrure nationale, médiatique présidente de la Région Poitou-Charentes, candidate officielle du Parti socialiste, soutenue par le député sortant Maxime Bono ; et Olivier Falorni, ex-patron du P.S de Charente-Maritime, exclu depuis qu'il a annoncé sa candidature dissidente. Après une "trêve présidentielle" au cours de laquelle ils ont soutenu, chacun de leur côté, François Hollande, ils sont repartis en campagne. Ségolène Royal a d'abord multiplié les interventions télévisuelles, puis lancé son sprint de campagne lors d'un point presse, samedi 19 mai 2012. Depuis, elle a mis le turbo avec, à ses côtés, Maxime Bono qui affirme qu'en confiant "sa" circonscription à Ségolène Royal, il est le futur ex-député le plus heureux du monde. Pour la candidate, l'objectif est de se qualifier pour briguer ensuite le suffrage de ses pairs afin d'accéder à la plus haute fonction de l'État encore disponible actuellement : la présidence de l'Assemblée nationale. Ségolène Royal entre légitimité locale et destin national : éclairages...

© photo : ubacto.com - Ségolène Royal - Législatives 2012 La Rochelle - Ré

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Texte et photo : Nathalie Métayer - ubacto.com
Député : un mandat national à ancrage local
Ségolène Royal, si elle est élue députée appliquera localement la même stratégie que pour sa campagne, en s'appuyant sur un réseau étendu et solide. Élus, chefs d'entreprises, partenaires, représentants de la société civile avec qui elle travaille déjà et, ne manque-t-elle pas de rappeler, contractualise, dans le cadre de la présidence de la Région Poitou-Charentes.
C'est donc en chef d'orchestre qu'elle agira pour sa circonscription, ne souhaitant pas "tout faire toute seule", comme François Hollande "ne veut pas être un Président qui se mêle de tout".

Elle soutiendra, dit-elle, les projets et les initiatives pour leur donner un coup de pouce ainsi que fédérer, hors du territoire, des appuis et des relais pour les faire avancer. Citant par exemple : des ostréiculteurs rencontrés sur l'île de Ré qui cherchent à financer des études pour lutter contre la raréfaction des ressources. Ou encore les salariés du pénitencier de Saint-Martin de Ré qui attendent toujours les résultats d'une étude sur la rénovation de la centrale. Elle décrochera son téléphone pour les obtenir et demandera à Delphine Batho, nouvelle ministre déléguée à la Justice de venir les rencontrer.
Avec un point de vue très global, la candidate n'a, par contre, toujours pas réfléchi au sein de quelle commission et sur quels travaux elle aimerait s'impliquer.

Objectif : législatives 2012 : la candidate peut compter sur de solides bataillons, ancrés sur le territoire, qui battent la campagne, à ses côtés ou pour elle. L'organisation est parfaitement maîtrisée avec des élus en charge de différents secteurs : sport, affaires économiques, enseignement supérieur... Le tout renforcé par des rencontres avec des professionnels, par secteurs ou groupes d'influence. Pour booster son élection, Ségolène Royal sait aussi jouer avec son capital médiatique et séduction, signe des autographes et prend la pose avec les fans sous l'oeil gourmand des médias.

La présidence de l'Assemblée nationale
L'Assemblée plutôt que le Gouvernement : lors de son point presse du 19 mai 2012, Ségolène Royal a une nouvelle fois affirmé avoir eu le choix d'entrer, ou non, au gouvernement. Maxime Bono, député sortant et maire de La Rochelle avait expliqué, à différentes reprises, que Ségolène Royal n'ambitionnait pas un ministère, mais une fonction d'envergure nationale.
Pour nuancer ces propos, il faudrait compléter, selon nous, par : "pas n'importe quel ministère" et qu'elle aurait pu accepter, à défaut d'être nommée Premier ministre, un portefeuille régalien. Ou pas. Car la présidence du Parlement est une fonction plus stable, acquise pour toute la durée de la législature alors qu'il est rare qu'un ministre soit au gouvernement pendant cinq ans. Par ailleurs, il y aura probablement un remaniement post-législatives, à périmètre variable en fonction des résultats. Pas question alors de risquer de jouer le fusible.

Un mandat national pour une "femme d'État" : pour Ségolène Royal, ce n'est pas une posture mais une stature, une nature qu'elle a forgée, puis habitée lors de son accession au second tour de l'élection présidentielle en 2007. Elle ne l'a jamais quittée. Il n'est donc, ni illogique, ni illégitime qu'elle ambitionne de devenir, dans l'ordre constitutionnel de notre Ve République, le 4e personnage de l'État.

Désir : au-delà de l'ambition, Ségolène Royal confie que c'est une fonction qui lui plaît et dont elle a envie. Et c'est toujours quand elle est dans le désir, qu'elle est la plus convaincante. Si chacun se plaît à dire qu'il serait intéressant qu'une femme accède au "perchoir", en réalité, la fonction dépasse les genres. Ségolène Royal est un "politique" comme les autres parmi celles et ceux qui tentent de se forger un destin national.

Revitaliser le Parlement : ce sera son objectif, si elle accède au perchoir. Forte de quatre mandats de députée dans les Deux-Sèvres, ex-ministre, c'est dit-elle "quelque chose que je saurai faire. Je connais les deux côtés". Pour Ségolène Royal, redonner leur place aux députés, représentants du peuple est aussi indispensable pour réaliser les grandes réformes que va engager le Gouvernement que de disposer d'une forte majorité. La France a souffert d'un déficit démocratique sous la précédente législature, rappelle-t-elle. Précisant aussi que l'Assemblée ne doit pas être une simple chambre d'enregistrement, comme cela a été le cas sous la droite et souvent aussi sous la gauche. Entrant plus dans le vif du sujet, une majorité à la fois au Parlement et au Sénat permettra, selon elle d'améliorer les procédures et le "travail de navette" sur les dossiers. Par ailleurs, Ségolène Royal, si elle préside l'Assemblée nationale, s'attaquera au problème de l'application des lois. Deux sur trois n'ont aujourd'hui pas le décret nécessaire pour les faire appliquer.

Cumul des mandats : si elle est élue députée, Ségolène Royal se pliera à la règle du non-cumul quand tous les socialistes se mettront en conformité. Compte tenu du calendrier, il y a de fortes chances qu'elle aille jusqu'au bout de sa présidence à la tête du Poitou-Charentes. Si elle est élue au perchoir, la charge de la fonction imposera, dit-elle, de passer le relais à la Région, précisant, une fois que certains dossiers importants seront réglés.

Ségolène Royal et La Rochelle : parachutée ou légitime ?
Le chef lieu du département de la Charente-Maritime est une ville séduisante et connue. Bien entendu, la question du "parachutage" de Royal souvent pointé par ses opposants est hors de propos si l'on s'en tient à La Rochelle. Présidente de la Région, elle connaît très bien le terrain, y travaille avec les acteurs locaux et c'est un territoire qu'elle apprécie aussi à titre plus personnel.

Par contre c'est son investiture qui a été "parachutée". Car c'est bien la méthode avec laquelle l'ex-présidentiable a imposé sa candidature qui a provoquée la fronde et la division des socialistes à La Rochelle et en Charente-Maritime. Bien entendu, en laissant les militants choisir, elle prenait le risque de voir Olivier Falorni gagner. Aujourd'hui, cette "primaire" qui se jouera dans les urnes au premier tour laissera des séquelles de guerre dont la gauche locale mettra du temps à cicatriser.

Reste à savoir si la prise de risque de Ségolène Royal, nécessaire pour peser sur la scène nationale, sera payante, car elle offre aussi une exceptionnelle tribune à Olivier Falorni. Et comme tous les deux peuvent se prévaloir d'une légitimité, c'est sur les personnalités que les électeurs de gauche vont devoir trancher.

Si Olivier Falorni est moins connu, c'est quand même l'ex-patron du Parti socialiste dans le département. Pour accéder à cette responsabilité, il a forcément bénéficié de la bénédiction ou, au moins, de soutiens au sein du P.S local. Au-delà de l'argument du "vrai Rochelais" dont il use jusqu'à en abuser, il est surtout bien implanté localement où il a fait un bon travail de fond, des militants aux associations. Quant à celles et ceux qui déplorent aujourd'hui son indiscipline, ce sont souvent les mêmes qui ont fait entrer le jeune loup dans la bergerie en lui donnant envie d'aiguiser ses dents. Sa fronde a réveillé l'instinct rebelle de La Rochelle. Elle a offert comme une nouvelle jeunesse à de nombreux militants, ravis de "prendre les armes" pour aller gagner une guerre de principes en brandissant, au nom de la démocratie, l'étendard républicain.

Crépeau, Bono : à La Rochelle, la "guerre" de succession est déclarée
La candidature de Royal a fait craquer les failles, déjà visibles dans le camp socialiste à La Rochelle, la cité la plus médiatique et emblématique de la Région. Maxime Bono, député sortant, va se consacrer à la Ville de La Rochelle et à sa Communauté d'Agglomération dont le périmètre va passer de 18 à 28 communes en 2013, dans le cadre de la réforme territoriale. Même s'il laisse encore croire qu'il pourrait briguer un nouveau mandat municipal, beaucoup le donnent sortant. Parlant de la perspective des élections municipales de 2014, qui seront sûrement repoussées à 2015, Maxime Bono a estimé que, finalement, il était préférable d'affronter une crise interne maintenant que juste avant de partir en campagne dans deux ou trois ans.

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